Les autorités sud-africaines ont proclamé mardi 13 février l’état de catastrophe naturelle dans tout le pays en raison de la sécheresse historique qui frappe depuis des mois l’agglomération du Cap, menacée d’une rupture de son approvisionnement en eau potable.

Cette décision, publiée dans le Journal officiel, a été prise après « réévaluation de l’ampleur et de la gravité de la sécheresse actuelle » et confie désormais la gestion de la crise au gouvernement.

25 litres d’eau potable par jour et par personne

Après trois ans de sécheresse, la deuxième ville d’Afrique du Sud pourrait se retrouver sans eau dans les prochaines semaines. Ce sera le « jour zéro ». En novembre 2017, il avait été fixé au 13 mai 2018. Depuis, la situation n’a cessé d’empirer et la mairie a été obligée d’avancer à plusieurs reprises la date fatidique. Elle est désormais programmée au 12 avril.

Le niveau d’eau dans les barrages, première source d’approvisionnement de la mégapole de 4 millions d’habitants, est dramatiquement bas. La municipalité du Cap met en place deux cents points d’eau où la population pourra collecter vingt-cinq litres d’eau potable par jour et par personne.