La Fédération française de rugby (FFR) va lancer une « enquête interne » pouvant aboutir à des « sanctions » afin de « faire la lumière » sur la soirée de certains joueurs du XV de France à Edimbourg après la défaite face à l’Ecosse dimanche, a-t-elle annoncé, dans un communiqué, mercredi 14 février.

A l’issue de son rapport, la commission d’enquête pourra « sur des faits établis, saisir les organes compétents de la FFR à des fins de sanctions personnalisées », a ajouté la fédération présidée par Bernard Laporte.

L’avion du XV de France avait été bloqué lundi matin à l’aéroport d’Edimbourg et cinq joueurs en avaient été sortis (Anthony Belleau, Jonathan Danty, Félix Lambey, Louis Picamoles, Rémi Lamerat) pour être entendus par la police écossaise comme témoins potentiels à la suite d’informations sur une agression sexuelle commise dans le centre-ville.

« Un comportement exemplaire »

La police a conclu après investigation qu’« aucun crime » n’avait « été commis » et qu’elle n’avait pas eu vent d’une éventuelle bagarre, comme évoqué par certains médias. Le plus grand flou demeure toutefois sur ce qui s’est réellement passé dans la capitale écossaise.

Si les « auditions ont confirmé l’absence de toute infraction, ces événements ainsi que d’autres survenus dans cette même soirée ont gravement porté atteinte à l’image de la France et de son équipe de rugby », a expliqué la FFR.

« Appartenir à l’une de nos équipes de France est un honneur et exige de chacun de ses membres un comportement exemplaire et digne dont la FFR est la garante », a-t-elle, par ailleurs, poursuivi.

Des premières sanctions ont été prononcées mardi : huit joueurs (Belleau, Danty, Lambey, Picamoles, Lamerat ainsi qu’Arthur Iturria, Sekou Macalou et Teddy Thomas), sortis après la défaite, ont été exclus du groupe retenu pour affronter l’Italie vendredi 23 février à Marseille.