Marine Le Pen lors d’une conférence de presse à Paris, le 22 janvier 2018. / GONZALO FUENTES / REUTERS

« Au prochain congrès (qui) précédera la présidentielle, le président du Front national élu sera le candidat à la présidentielle », a déclaré Marine Le Pen lors du « Rendez-vous politique » de l’Association de la presse étrangère jeudi 15 février. « Si je suis la mieux placée pour porter nos idées et pour rassembler autour de moi, je le serai. Si les adhérents du Front national considèrent qu’il y a quelqu’un de mieux placé que moi, ça ne me pose aucun problème. Aucun problème. Moi je me bats pour des idées. Je ne me bats pas pour ma carrière personnelle », a ajouté la dirigeante du Front national (FN).

Le parti tient son seizième congrès les 10 et 11 mars à Lille, et en organisera un autre avant la présidentielle de 2022. Les congrès du FN se tiennent théoriquement tous les trois ans.

Pas de primaire en perspective

La députée du Pas-de-Calais a redit que son parti n’organiserait pas de primaires pour ce scrutin. « Au Front national, nous ne sommes pas assez stupides pour organiser des primaires qui ont quand même été une espèce de suicide collectif » chez Les Républicains, a-t-elle expliqué.

Cette prise de parole intervient alors que la présidente du FN, déjà fragilisée par sa défaite à la présidentielle au sein de son parti, doit faire face au refus de la Commission des comptes de campagne d’intégrer les intérêts des prêts contractés par la présidente du FN pour un total de 827 017 euros.