La Turquie s’annonçait l’étape la plus difficile de la tournée moyen-orientale du secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson, dans un contexte de tensions aiguës entre les deux alliés de l’OTAN, plus que jamais divisés sur le terrain de la guerre en Syrie.

Les Etats-Unis et la Turquie « ne vont plus agir chacun de leur côté » en Syrie et veulent « aller de l’avant ensemble » pour surmonter leur crise actuelle, a déclaré vendredi 16 février à Ankara le chef de la diplomatie américaine.

Les deux pays ont mis en place un « mécanisme » commun qui va s’atteler à résoudre « en priorité » le sort de la ville de Minbej, où se trouvent des militaires américains, mais où Ankara a menacé d’étendre son offensive contre une milice kurde alliée de Washington.