Marit Bjorgen remporte avec la Norvège la médaille d’or en relais 4 x 5 kilomètres, le 17 février 2018. AFP / Odd ANDERSEN / ODD ANDERSEN / AFP

  • C’était aujourd’hui

Elle est entrée un peu plus dans l’histoire. En remportant avec la Norvège le relais féminin de ski de fond (4 x 5 kilomètres), Marit Björgen a rejoint son compatriote Ole Einar Björndalen comme l’athlète la plus médaillée des Jeux olympiques d’hiver avec 13 breloques (dont sept en or). C’est déjà sa troisième à Pyeongchang, après l’argent en skiathlon et le bronze sur 10 kilomètres. Elle avait commencé cette moisson en 2002, à Salt Lake City (Etats-Unis), déjà sur le 4 x 5 kilomètres en relais. La Norvégienne, âgée de 37 ans, aura l’occasion de détenir seule ce record, si elle remporte une nouvelle médaille sur le sprint par équipes mercredi 21 février ou la mass-start 30 kilomètres, dimanche 25 février.

Histoire toujours, puisqu’en patinage artistique, le Japonais Yuzuru Hanyu est devenu le premier homme à conserver son titre, depuis 1952. Il devance son compatriote Shoma Uno et l’Espagnol Javier Fernandez.

Sur la glace, le match si attendu entre les Russes et les Américains pour la première place du groupe B a tourné à l’avantage des premiers nommés (4-0). Pour rejoindre les quarts de finale, les Américains devront donc passer par le tour qualificatif.

Russie toujours, enfin presque, puisqu’en biathlon, Anastasia Kuzmina, a remporté son troisième titre olympique, après les sprints de Vancouver (2010) et Sotchi (2014). La Slovaque d’origine russe n’a pas fait de détail sur la mass-start, où elle a longtemps fait la course seule en tête et n’a laissé filé qu’une seule balle, sa dernière, après de longues secondes d’hésitation. La première Française, Marie Dorin-Habert finit neuvième, à trente secondes du podium.

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Mauvaise journée pour les Français, qui n’ont remporté aucune médaille aujourd’hui. Tess Ledeux, benjamine de la délégation française à 16 ans, et championne du monde en titre de slopestyle, a été éliminée dès les qualifications, après une chute lors de son deuxième run.

  • C’est au programme

On suivra le slopestyle masculin à partir de 2 heures (heure française) où deux Français, Antoine Adelisse et Benoît Buratti chercheront à se qualifier pour la finale (5 h 45).

Quelques minutes plus tard, si le vent est assez clément, ce sera au tour du slalom géant masculin : deux manches à suivre à partir de 2 h 15 et 5 h 45, où l’on retrouvera notamment Alexis Pinturault, et l’ultra-favori, l’Autrichien Marcel Hirscher.

Il y aura une autre chance de médaille française avec le relais 4 x 10 kilomètres masculin en ski de fond (7 h 15), qui était reparti de Sotchi avec le bronze, il y a quatre ans.

Le tout avant un peu de patinage de vitesse féminin (12 h), de saut, en ski acrobatique (12 h) et de bobsleigh à deux masculin (12 h 05), en même temps que le gros morceau de ce dimanche, l’épreuve masculine de mass-start en biathlon (12 h 15), où Martin Fourcade tentera d’obtenir sa quatrième médaille d’or olympique et de rejoindre les vénérables escrimeurs Christian d’Oriola et Lucien Gaudin, Français les plus titrés de l’histoire aux Jeux.

  • C’est dit

Justine Braisaz lors du tir debout de la mass-start, le 17 février 2018, à Pyeongchang. AFP / François-Xavier MARIT / FRANCOIS-XAVIER MARIT / AFP

« Ça fait un mois que c’est compliqué au niveau du tir. Ce n’est pas un problème technique ou stratégique, j’ai prouvé à maintes reprises que je savais tirer. À l’entraînement, ça se passe bien. Je me sens juste épuisée psychologiquement. C’est comme si on vous mettait devant une copie de maths, et que vous devez faire des calculs intenses pendant quinze heures : à un moment donné, vous pétez un câble.

Je me suis fait bouffer par la pression. La pression que je me suis mise certainement. Mais depuis le mois de janvier, c’est compliqué. C’est le seul bilan que j’ai à faire. »

Justine Braisaz était au bord des larmes au moment de parler avec plusieurs journalistes, dont notre Clément Guillou national. Vingtième de la mass-start, la Française a livré une analyse très lucide sur ses Jeux (10e en sprint, 34e en poursuite et 55e en individuelle). Elle pourra cependant se rattraper en relais, avec la délégation française, jeudi 22 février.

« Le fait que le relais soit une épreuve collective, ça peut transcender. J’ai quatre jours pour me refaire la cerise. C’est possible. C’est un relais olympique et j’ai très envie de le faire. »

  • C’est vu

Alexandre Boyon va vite découvrir les joies du zapping. Alors que son confrère Mathieu Lartot tente de lui donner la parole à une quinzaine de minutes du début de la mass-start, le commentateur du biathlon sur France Télévisions laisse échapper un drôle de râle, visiblement pas au courant qu’il est à l’antenne. « C’est les aléas du direct », reprend-il, lorsqu’on lui dit que la séquence a été diffusée, pendant que sur le plateau ses collègues sont morts de rire.

ALEXANDRE BOYON CRAQUE COMPLÈTEMENT - JO 2018
Durée : 01:14

Bon joueur, contrairement à sa chaîne, qui bloque toute diffusion de la séquence sur les réseaux sociaux, Alexandre Boyon s’est expliqué au site de 20 Minutes. « Au début, j’ai cru qu’on nous faisait une blague », raconte-t-il pour évoquer son passage à l’antenne.

« Je sais plus de quoi on parlait à ce moment-là… Ah, si on chantait en fait. On n’avait pas de retour, c’est au moment où Mathieu [Lartot] faisait la bascule, je ne sais même pas de quel sport, au biathlon. Ça fait partie du truc, que veux-tu que je te dise. Agacé ? Non, pas plus que ça, j’aurais préféré que ça n’arrive pas bien sûr, mais dans 20, 30 ans ça me fera une histoire à raconter à mes petits enfants. »

  • C’est (pas) chic Corée

L’immense surprise de la journée est venue de la Tchèque Ester Ledecka, sacrée championne olympique du Super-G. Plus attendue en snowboard, où elle est double championne du monde, elle a battu l’Autrichienne Anna Veith, vainqueure à Sotchi il y a quatre ans, pour un centième de seconde. Ester Ledecka n’avait pourtant jamais mis un pied sur le podium depuis ses débuts en 2015 sur le circuit de Coupe du monde de l’alpin. Elle-même semblait incrédule à l’arrivée, pensant d’abord à une erreur de chronométrage.

Moins amusant, une fois arrivée devant les journalistes, raconte l’AFP, Ester Ledecka a gardé son masque de ski sur le nez. « Je ne l’enlève pas car c’est mon sponsor », s’est-elle justifiée. Mais le règlement olympique est plutôt strict quant à la visibilité des sponsors personnels, rappelle l’agence de presse. Alors, quand elle a été relancée sur le sujet, Ledecka a tenté une autre version : « Ma victoire n’était pas prévue et je ne suis pas maquillée ».