Le loup, qui avait disparu en France depuis les années trente, est de retour dans l’Hexagone depuis 1992, en provenance d’Italie. Selon les chiffres officiels, il y en aurait aujourd’hui 360, répartis en 52 meutes.

Cette réinstallation est d’abord dûe aux programmes de préservation de l’espèce mis en place en Europe suite à la convention de Berne, signée par la France en 1989, mais aussi à la nature même du loup, qui a tendance à quitter sa meute à l’âge adulte pour conquérir de nouveaux territoires de chasse.

Les défenseurs du loup se réjouissent de son retour. Mais beaucoup d’éleveurs s’en désolent. En 2017, 11 741 bêtes ont été tuées par des loups. Soit trois fois plus qu’il y a dix ans.
Alors depuis 1996, le gouvernement joue les équilibristes pour faire cohabiter l’homme et l’animal. Tous les cinq ans, il propose un plan d’action national, à l’image de celui qui vient de sortir pour la période 2018-2023. Son rôle : accompagner les éleveurs notamment en les indemnisant en cas d’attaques.