Quelque 9 400 canards ont été abattus, mardi 20 février, dans deux exploitations de Sauviac et Viella, dans le Gers, au nom du principe de précaution en raison de la présence d’un virus d’influenza aviaire faiblement pathogène, a annoncé le mouvement les Canards en colère, confirmé par la préfecture.

Zones réglementées

« Conformément à la réglementation européenne, deux zones réglementées sont définies à Viella et Sauviac dans un rayon d’un kilomètre », a expliqué la préfecture du Gers dans un communiqué. « Les entrées et les sorties de volailles sont interdites. Tous les élevages de volailles y font l’objet de visites vétérinaires avec, dans les élevages de palmipèdes, dépistage systématique du virus influenza aviaire. » Ces zones réglementées seront levées « vingt et un jours après la fin des opérations de nettoyage et de désinfection », a ajouté la préfecture.

Selon la préfecture, la présente « souche faiblement pathogène d’influenza aviaire n’a pas de caractère exceptionnel ou alarmant (…). Elle n’a notamment aucun lien direct avec les souches hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont justifié en 2016 et 2017 des abattages massifs de volailles dans le sud-ouest de la France ».

Début février, plus de 10 000 palmipèdes avaient été abattus dans deux communes voisines, Sainte-Dode et Sarraguzan, en raison de la détection du virus faiblement pathogène H5N3.

A Sauviac, l’éleveur et le mouvement des Canards en colère contestent la fiabilité des analyses.