Nicosie, la capitale de Chypre. / Wikimédia

« Chypre était mon troisième choix. Avant de partir, je n’aurais pas su placer ce pays sur une carte ! J’en avais principalement entendu parler à travers les compétitions de foot, notamment en Coupe d’Europe, où il y a souvent des clubs chypriotes.

Je l’avais mis parmi mes vœux parce que je cherchais un pays non anglophone mais dans lequel le niveau d’anglais était bon. Une amie avait effectué un séjour d’études de six mois à Chypre. Elle avait particulièrement apprécié l’ambiance. C’était donc un moyen pour moi de travailler cette langue tout en profitant du soleil et de la chaleur.

Je n’ai pas été déçu du tout. Chypre, c’est idyllique. L’île n’est pas très grande, on peut assez rapidement en faire le tour. De Nicosie, on peut aller à la plage en moins d’une heure. On peut aussi passer du côté turc de l’île et faire l’expérience d’une autre culture.

Le coût de la vie est un peu moins cher qu’en France, même s’il reste plus cher que dans les pays de l’Est. Les gens sont plus détendus, moins stressés qu’en France en général. Pour prendre un bus, il ne faut pas être pressé. Au niveau des cours, la pédagogie est différente. Les professeurs sont plus dans l’échange. J’ai appris quelques mots de grec mais je me suis concentré principalement sur l’anglais. Six mois, ça passe tellement vite. Quand j’ai acheté mes billets retour, c’était un peu à contrecœur. »

Propos recueillis par Angèle Guicharnaud