Le groupe anti-Brexit « Is it worth it? » (« Est-ce que ça vaut le coup ? ») lance une campagne d’une semaine à travers le Royaume-Uni, le 21 février 2018. / PETER NICHOLLS / REUTERS

Les étudiants européens sont 3,4 % de plus que l’an dernier à postuler dans des universités britanniques en vue de la rentrée 2018, selon une étude de l’UCAS, l’organisme qui centralisait les candidatures jusqu’au 15 janvier.

A la rentrée 2017 les universités britanniques avaient enregistré une baisse de 2 600 de ces postulants, soit un recul de 5 % par rapport à l’année précédente, et inédit depuis la hausse des frais de scolarité en 2012. Le regain de candidatures pour la rentrée 2018 ne suffit donc pas à compenser ce recul, amorcé lors des débats sur le Brexit, qui s’est conclu par un vote de sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, le 23 juin 2017.

En Grande-Bretagne, les étudiants européens paient les mêmes frais de scolarité que les étudiants britanniques, à la différence des autres étudiants internationaux. Ils bénéficient également de l’accès à des prêts étudiants. Le gouvernement britannique a confirmé en avril que, malgré le Brexit, ces conditions seraient maintenues jusqu’à l’année 2018-2019 comprise, et que les étudiants inscrits dans un cursus au Royaume-Uni cette année-là et les précédentes conserveront ces conditions préférentielles jusqu’à la fin de leur cursus.

Quant au nombre de postulants hors UE, il a lui aussi augmenté, dans des proportions plus élevées : 11 %.