Depuis dimanche 18 février, 22 centres médicaux de la Ghouta orientale, dernière poche de résistance anti-Assad de la région de Damas, ont été bombardés. Un ciblage « systématique », selon plusieurs ONG.

La Société américano-syrienne d’aide médicale (SAMS), présente sur le terrain dans la Ghouta orientale, a fourni à plusieurs médias, dont Le Monde, des images de ces établissements après les bombardements. Selon Mohamad Katoub, manageur à SAMS Beyrouth, cette tactique du gouvernement a pour but de venir à bout de la résilience de la population : « Personne ne veut vivre dans un endroit où, si vous êtes blessé, il n’y a plus de médecins pour vous soigner. »