L’école de Dapchi où ont été enlevées les élèves. / AFOLABI SOTUNDE / REUTERS

Une semaine après la disparition de 110 élèves, à la suite de l’attaque de leur école dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe djihadiste Boko Haram, le président nigérian, Muhammadu Buhari, a reconnu, lundi 26 février, qu’elles ont été « enlevées ».

« Le gouvernement reste aux côtés de celles [les étudiantes de Dapchi] qui ont été enlevées », a déclaré M. Buhari lors de la visite à la présidence d’une délégation d’anciens otages de Boko Haram, libérés au début du mois.

La crainte d’un « nouveau Chibok »

Ce rapt a ravivé la crainte d’un « nouveau Chibok », du nom de la ville de l’Etat voisin du Borno, où Boko Haram avait enlevé 276 élèves d’un internat en avril 2014, provoquant une vague d’indignation mondiale.

Cinquante-sept des lycéennes étaient parvenues à s’enfuir rapidement et, depuis mai 2017, 107 autres se sont évadées ou ont été libérés en vertu d’un accord passé entre le gouvernement et Boko Haram.