Le conseil d’administration de The Weinstein Company a annoncé, dimanche 25 février au soir, que le studio de cinéma et de télévision allait se déclarer en faillite, les discussions portant sur sa vente n’ayant pas abouti, ont rapporté plusieurs médias.

« The Weinstein Company était engagée dans un processus actif de vente afin de préserver les actifs et les emplois, dit le conseil d’administration dans un communiqué, cité notamment par le San Francisco Chronicle et le Los Angeles Times. Ces discussions se sont terminées aujourd’hui sans accord signé. » Le conseil n’avait « d’autre choix que de choisir la seule option viable pour maximiser ce qu’il reste de la valeur de la compagnie : une procédure de faillite en bonne et due forme. »

Poursuites engagées par l’Etat de New York

Le 11 février, le procureur général de l’Etat de New York a annoncé avoir engagé des poursuites au civil contre la Weinstein Company, pour ne pas avoir protégé ses employés contre son ancien patron et producteur de cinéma Harvey Weinstein. Plusieurs médias américains ont affirmé que cette assignation en justice avait fait échouer les négociations de reprise quasiment abouties.

Le studio était en discussion pour être repris par un groupe d’investisseurs mené par une ancienne membre de l’administration Obama, Maria Contreras-Sweet, soutenue par les investisseurs Ronald Burkle et Lantern Asset Management, une société de capital investissement de Dallas.

Harvey Weinstein était l’un des hommes les plus influents d’Hollywood avant d’être accusé de nombreuses agressions sexuelles, dont des viols, par plus de 70 femmes. Le cofondateur des studios Miramax dément avoir eu des relations sexuelles non consenties avec quiconque.