En Papouasie-Nouvelle-Guinée, une coulée de boue après le tremblement de terre de magnitude 7,5 qui a frappé le pays, le 26 février. / HANDOUT / REUTERS

Le puissant séisme de magnitude 7,5, qui a frappé lundi la Papouasie-Nouvelle-Guinée, aurait fait plus de trente morts, selon le décompte des médias locaux dévoilé mardi 27 février. Quelque 300 personnes auraient été blessées. Aucun bilan n’a, pour l’heure, été confirmé officiellement.

Une équipe d’évaluation, aidée de militaires, doit se rendre dans la région touchée par le tremblement de terre, dans la journée, pour mesurer l’ampleur des dégâts. « Des informations seront fournies au fur et à mesure qu’elles seront mises à disposition », a expliqué le secrétaire en chef du gouvernement, Isaac Lupari.

Zone riche en activités pétrolière et gazière

L’institut américain de géophysique, USGS, a situé l’épicentre du séisme à 90 km au sud de Porgera, dans la province montagneuse d’Enga, et à 35 km de profondeur. La secousse s’est produite à 3 h 45, heure locale. Aucun avis de tsunami n’a été émis.

La zone est riche en activités pétrolière et gazière. ExxonMobil PNG a fait savoir que certaines des installations de son usine gazière de Hides, dans la province frontalière de Hela, avaient été endommagées mais que les employés étaient sains et saufs. Le groupe a précisé que le personnel non essentiel serait évacué. Le groupe australien Oil Search a annoncé, de son côté, qu’il suspendait ses opérations dans la région, le temps d’évaluer les dégâts.

Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui se trouve sur la « ceinture de feu » du Pacifique, où se rencontrent des plaques tectoniques, source de fréquente activité sismique et volcanique.