L’usine Tupperware de Joué-lès-Tours, en août 2013. / JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

L’usine française du fabricant américain d’ustensiles de cuisine Tupperware, basée à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), qui employait encore 235 salariés, a fermé définitivement ses portes, mercredi 28 février au matin.

En octobre 2017, le fabricant de boîtes alimentaires en matière plastique avait justifié un « projet de fermeture » du site par la baisse de la production, notamment en Europe.

Les salariés ont engagé début janvier un bras de fer pour obtenir des primes supralégales de licenciement, trois mois après cette annonce surprise. Après une réunion au ministère des finances, les salariés ont obtenu jusqu’à 100 000 euros de primes, suivant leur ancienneté.

« Surcapacité industrielle »

« La majorité des salariés sont satisfaits de l’accord, notamment du montant des primes supralégales de licenciement et du plan de formation, qui est très bien fait », avait déclaré, mercredi 17 janvier, Antonio Constantino, délégué CGT de l’entreprise (syndicat majoritaire à Tupperware en France).

La direction générale de la firme américaine justifie sa décision de fermeture totale de l’usine et de suppression des 235 emplois par une surcapacité industrielle en Europe.

« Confrontée à une surcapacité industrielle notable de son réseau de fabrication européen liée à une amélioration de sa productivité et à un ralentissement de ses activités commerciales (…) notamment en France, l’entreprise se doit d’optimiser son empreinte industrielle afin de rétablir sa compétitivité et assurer de la croissance », expliquait Tupperware dans un communiqué en octobre 2017.