L’indépendantiste catalan Carles Puigdemont a annoncé jeudi 1er mars dans un discours qu’il renonçait à la présidence de la région de Catalogne, alors qu’il avait été désigné comme candidat par le Parlement, après les élections régionales du 21 décembre.

« J’ai informé le président du parlement catalan que, de manière provisoire, il ne présente pas ma candidature à l’investiture comme président », a dit l’ancien dirigeant de la région. Carles Puigdemont, actuellement réfugié à Bruxelles, a décidé de nommer comme successeur Jordi Sanchez, partisan de l’indépendance catalane actuellement en prison pour sédition.

Réfugié à Bruxelles

« Jordi représente les valeurs de Junts per Catalunya comme personne, et c’est un homme de paix », a assuré M. Puigdemont dans son discours, en faisant référence au parti Ensemble pour la Catalogne, taillé spécialement pour les dernières élections régionales. « C’est un homme injustement emprisonné », a-t-il ajouté.

M. Puigdemont, qui avait porté le référendum interdit par Madrid, devait être investi le 31 janvier, mais le débat parlementaire avait été ajourné sine die, l’ancien président étant toujours réfugié à Bruxelles. S’il rentre à Barcelone, il risque toujours d’être arrêté et placé en détention provisoire pour « rébellion », « sédition » et « malversation de fonds ».

L’indépendantiste avait exprimé son souhait de rentrer en Espagne sans être inquiété, mais le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, s’y était fermement opposé, tout comme le gouvernement avait refusé toute investiture à distance.

Missatge institucional del president de la Generalitat de Catalunya
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