Nicolas Hulot le 28 février 2018. / LUDOVIC MARIN / AFP

Mis en cause pour des violences sexuelles, Nicolas Hulot a déposé plainte en diffamation contre le magazine Ebdo qui les relayait, comme il l’avait annoncé en février, apprend-on mardi 6 mars. Cette plainte avec constitution de partie civile a été déposée vendredi et vise le magazine et les auteurs de l’article, les journalistes Anne Jouan et Laurent Valdiguié, selon des sources proches du dossier.

Dans un article du 9 février, qui a suscité la polémique, Ebdo avait fait état d’une plainte pour viol contre le ministre de la transition écologique, déposée en 2008 en Bretagne et classée sans suite, et d’une rumeur de harcèlement sexuel à l’encontre d’une ancienne collaboratrice de l’ex-Fondation Hulot.

Nicolas Hulot avait alors dénoncé des rumeurs « ignominieuses ». Il avait en revanche reconnu l’existence de la plainte pour viol déposée en 2008 par la petite-fille d’un homme politique célèbre concernant des allégations remontant à 1997.

Critiqué pour son enquête, en particulier par un abondant courrier de ses lecteurs, Ebdo avait défendu la semaine suivante son choix de la publier.