Le congé « de paternité et d’accueil du jeune enfant » a été instauré en France en 2002. / PHILIPPE HUGUEN / AFP

L’exécutif se prononcera en juin sur l’éventuelle prolongation du congé paternité après la remise d’un rapport sur la question, a annoncé jeudi 8 mars le premier ministre, Edouard Philippe. Le rapport avait été commandé en janvier auprès de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS).

L’exécutif attend par ailleurs la remise d’un rapport sur le congé maternité, qui doit notamment étudier la possibilité de l’étendre aux professions libérales et indépendantes. Mais les deux mesures sont coûteuses pour la Sécurité sociale ; ce qui incite l’exécutif à la prudence.

L’idée d’un congé unique pouvant être partagé entre père et mère est, elle, d’ores et déjà exclue, a précisé le premier ministre. « L’objectif n’est en aucun cas de les fusionner ou de les confondre », a-t-il souligné.

Instauré en France en 2002, le congé « de paternité et d’accueil du jeune enfant » est de onze jours consécutifs pour une naissance simple et dix-huit jours pour une naissance multiple. Il vient compléter le congé de naissance obligatoire de trois jours. Optionnel et indemnisé par l’Assurance-maladie en fonction du salaire, il est pris par environ sept pères sur dix.