Quatre personnes ont été interpellées, mardi 20 mars, dans le Nord et deux autres dans le Val-de-Marne et placées en garde à vue dans l’enquête sur la fourniture des armes utilisées par Amedy Coulibaly à Montrouge et Paris, le 8 et 9 janvier 2015, a appris l’AFP de sources concordantes.

Selon ces sources judiciaire et proche du dossier, « ces gardes à vue visent à préciser le rôle qu’ils auraient pu jouer dans la fourniture des armes à Amedy Coulibaly », qui avait tué Clarissa Jean-Philippe, policière municipale à Montrouge, le 8 janvier, au lendemain de l’attentat de Charlie Hebdo perpétré par les frères Kouachi, puis abattu Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada à l’épicerie juive Hyper Cacher, porte de Vincennes, le 9 janvier.

Parmi ces personnes interpellées, certaines ont été en lien avec des suspects déjà mis en cause dans l’enquête, selon une source proche du dossier. Les gardes à vue des six personnes peuvent durer jusqu’à 96 heures.

Quatorze hommes sont poursuivis dans cette enquête, soupçonnés à des degrés divers d’avoir apporté une aide logistique à Amedy Coulibaly, mais tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste. Début janvier, treize d’entre eux étaient en détention provisoire, selon une source proche du dossier.

Fin janvier, quatre hommes avaient été placés en garde à vue dans le cadre de cette enquête avant d’être relâchés.