Cinq soldats français ont été légèrement blessés jeudi 22 mars par des tirs contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) et de l’armée française, à Kidal, dans le nord du Mali, où le premier ministre malien, Soumeylou Boubèye Maïga, était attendu dans la journée, a annoncé l’état-major français.

« Cinq à six coups ont été entendus, vraisemblablement venant de tirs de mortier déclenchés à distance », a précisé le porte-parole de l’état-major. La force « Barkhane » est aussitôt intervenue et a interpellé au moins quatre personnes « en lien plus que probable avec ces tirs », a-t-il ajouté.

L’attaque a fait d’importants « dégâts matériels », a précisé de son côté la radio de la Minusma, Mikado FM, dans un tweet.

Bien que depuis 2013 les groupes liés à Al-Qaida aient été en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières du pays échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de la Minusma, régulièrement visées par des attaques.