Un peu plus d’un salarié de la SNCF sur trois est en grève jeudi 22 mars. Le taux de participation au mouvement social est de 35,4 % précisément, selon l’entreprise ferroviaire, qui ajoutee qu’il s’agit d’un « décompte réel à partir des prises de service ».

Un contenu de cette page n'est pas adapté au format mobile, vous pouvez le consulter sur le site web

Les quatre organisations représentatives de la SNCF (CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT), soutenues par FO, appelaient à la grève contre la réforme ferroviaire engagée par le gouvernement. Ils protestent notamment contre la volonté de transformer la SNCF en société anonyme et l’abandon du statut de cheminots à l’embauche. Pour eux, cette grève n’est que la première étape d’un mouvement social au rythme de « deux jours sur cinq », soit trente-six jours au cours des trois prochains mois.

Du côté des enseignants, qui manifestent dans le cortège de la fonction publique, on compte 14,54 % de grévistes, selon le ministère de l’éducation nationale. Environ 180 manifestations et rassemblements sont annoncés en France par les sept syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) mobilisés pour réclamer, entre autres, une hausse du pouvoir d’achat.

Au-delà des cheminots et des enseignants, la mobilisation de jeudi regroupe aussi les agents publics dans leur ensemble, le personnel de la RATP, ainsi que celui de l’aviation civile.