Prise d’otages à Trèbes : « Les forces de l’ordre sont intervenues de manière rapide et coordonnée », réagit Emmanuel Macron

Après les attaques survenues à Trèbes et Carcassonne, dans l’Aude, vendredi 23 mars, les élus de toute la France ont témoigné leur soutien aux familles des victimes et aux forces de l’ordre. Redouane Lakdim a été abattu avoir pris en otage des clients et employés d’un supermarché de Trèbes, attaqué des CRS à Carcassonne ainsi que le chauffeur et le passager d’une voiture. Trois personnes ont été tuées.

Depuis Bruxelles, le président de la République, Emmanuel Macron, a assuré aux « habitants de Trèbes l’entière solidarité et mobilisation des services de l’Etat et de ses forces de l’ordre ». Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne, a, lui, exprimé au nom de l’Union européenne son « émotion » et son « plein soutien » au peuple français.

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Hommage au travail des forces de l’ordre

Le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, s’est aussitôt rendu sur les lieux de la prise d’otages. Il a salué « l’acte d’héroïsme » du lieutenant-colonel de gendarmerie qui s’est livré au suspect en échange d’un otage dans le Super U de Trèbes. « La rapidité d’intervention des gendarmes a sans doute évité un massacre », a-t-il dit.

Le président Les Républicains du Sénat, Gérard Larcher, a également salué le travail des forces de l’ordre.

Même constat du président du groupe LRM à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand :

« Au nom des députés LRM, j’adresse toute ma compassion aux victimes de l’ignoble attaque de Trèbes, ainsi qu’à leurs proches. »

Le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a également adressé ses pensées « aux victimes et à leurs familles ». « Le terrorisme islamiste, c’est le terrorisme de délinquants de droit commun qui basculent dans le fanatisme. Ne pas prendre en compte ces réalités serait une folie », a-t-il ajouté.

De son côté, le futur premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a affirmé qu’« une fois encore », le peuple français était « solidaire des victimes et uni dans la douleur comme dans la défense de la République. »

Benoît Hamon, ancien candidat PS à la présidence de la République, aujourd’hui à la tête du mouvement Génération.s, a, lui, appelé à l’unité :

« Mes pensées vont aux victimes de l’attentat terroriste de Trèbes et à leurs familles. En dépit des attaques répétées, nous restons unis par nos valeurs républicaines et notre démocratie. »

Le Pen dénonce « la responsabilité » des députés

Après avoir envoyé ses pensées « aux victimes et à leurs familles », la présidente du Front national (FN) a souligné la « responsabilité » des responsables politiques. « Si le profil d’étranger fiché pour radicalisation se confirme, ceux qui ont refusé la proposition des députés FN d’expulser immédiatement les étrangers fichés S porteront une responsabilité politique dans ce drame », a tweeté Marine Le Pen.

A ce stade, il n’a pas été confirmé si l’assaillant, Redouane Lakdim, était bien de nationalité marocaine. Par ailleurs, il avait été suivi par les renseignements, mais il n’est pas confirmé qu’il était fiché « S ». « Nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation. (…) Il est passé à l’acte brusquement », a expliqué Gérard Collomb, vendredi.