Incubateur de jeunes pousses Station F, Paris, juin 2017. / JOEL SAGET / AFP

Les étudiants-entrepreneurs étaient 637 en 2014, ils sont désormais 3 576 répartis sur le territoire français, sur les 6 000 candidatures déposées, selon un bilan du réseau Pépite France dans un communiqué du 15 mars. Quatre ans après son lancement par le ministère de l’enseignement supérieur, le statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE) a bénéficié chaque année à 1 000 étudiants supplémentaires. Une croissance cependant bien inférieure à l’objectif fixé par l’Etat, qui était de 20 000 étudiants bénéficiaires du statut en 2017.

Ce statut, destiné à tous les étudiants ayant un projet de création ou de reprise d’activité, permet de bénéficier d’aménagement pendant sa formation (par exemple en remplaçant son stage d’études par son projet entrepreneurial), d’accompagnement pour développer son activité (conseils, pistes de financement, mise en réseau, etc.). Il leur permet, en outre, d’accéder à un espace de travail partagé (coworking).

Ce statut est accessible via l’un des trente pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite), qui mettent en réseau les établissements d’enseignement supérieur (universités, écoles de commerce, écoles d’ingénieurs), les acteurs économiques et les réseaux associatifs pour développer l’entrepreneuriat chez les jeunes. Pour Jean-Pierre Boissin, coordinateur national du dispositif, « les Pépite ont un fort impact économique avec l’essor de plus de 500 sociétés sur le territoire français en 2016-2017 ».

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