Le nombre de signataires augmente avec les minutes. Une pétition lancée par « Non à l’islamisme radical » demande l’interdiction des funérailles à Carcassonne et Trèbes du terroriste Radouane Lakdim. Elle avait recueilli, mardi 27 mars vers 16 h 35, près de 7 000 signatures.

Les responsables de la mairie de Carcassonne n’ont pu être joints dans l’immédiat par l’AFP. L’ancien député et maire de Carcassonne, Jean-Claude Perez, a pris lui dès dimanche position pour une inhumation au Maroc, le pays d’origine du djihadiste, afin que la tombe ne « devienne pas un lieu de pèlerinage ».

En 2012, une polémique similaire était née après les attentats de Mohammed Merah qui avait fait 7 morts, dont 3 enfants. Le maire PS de Toulouse, Pierre Cohen, ne souhaitait pas que le terroriste soit enterré dans sa ville, mais il avait été rappelé à l’ordre par le gouvernement. M. Cohen avait dû signer le permis d’inhumer et Merah avait finalement été enterré en toute discrétion dans un carré musulman d’un cimetière toulousain. Le même débat s’était également tenu concernant les terroristes des attentats de 2015.