Aux Etats-Unis, Volkswagen n’en a pas fini avec le scandale du « dieselgate ». Condamné en avril 2017, le constructeur allemand a offert de dépenser 21,4 milliards d’euros pour régler le contentieux. Cette somme comprend le rachat, jusqu’à la fin de 2019, de près de 500 000 véhicules diesel à leurs propriétaires.

Pour accueillir les 350 000 véhicules déjà rachetés, Volkswagen utilise 37 parkings dans le pays. Mille trois cents personnes ont été embauchées pour gérer cette campagne de rachat. Certains véhicules sont détruits, mais d’autres doivent être remis aux normes pour être remis sur le marché.

En septembre 2015, le groupe mondial de l’automobile avait reconnu avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel vendus après 2009, dont environ 600 000 aux Etats-Unis, d’un logiciel faussant le niveau réel d’émissions de gaz polluants. Le président-directeur général de l’entreprise, Martin Winterkorn, avait été acculé à la démission.