Au début de janvier, le gouvernement du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a posé un ultimatum aux 38 000 migrants africains présents sur le territoire. Partir ou être emprisonné. Cette campagne est le coup final porté à cette population arrivée massivement entre 2007 et 2012. Qualifiés d’« infiltrés », ces immigrés viennent principalement d’Erythrée et du Soudan et font l’objet depuis une dizaine d’années d’une intense politique d’incitation au départ. Explications.