Depuis la mort de Winnie Madikizela-Mandela, le 2 avril, jusqu’à son enterrement, samedi 14 avril à l’Orlando Stadium de Soweto, les Sud-Africains ont eu douze jours pour faire le deuil de cette personnalité inclassable, critiquée pour ses excès de violence et marginalisée ces dernières années par le parti de son ex-mari Nelson Mandela. Le décès de la « mère de la nation », dont l’histoire est intimement liée à celle de l’Afrique du Sud, a provoqué une ferveur inattendue, alors que ses idées et son radicalisme ont de nouveau le vent en poupe.