En décembre 2017, un arrêté de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait ordonné la fermeture pour six mois de la mosquée As-Sounna où officie l’imam. / BORIS HORVAT / AFP

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a annoncé avoir autorisé, jeudi 19 avril, l’expulsion d’un influent imam salafiste algérien de Marseille, connu pour ses prêches radicaux, qu’elle avait d’abord suspendu mardi.

Cette décision a été « prise sur la base des informations fournies par les parties », a précisé la CEDH, alors que l’avocat de l’imam El Hadi Doudi invoquait le risque qu’il subisse des tortures ou des « traitements inhumains ou dégradants » s’il était renvoyé par les autorités françaises vers l’Algérie.

La procédure d’expulsion avait été engagée par le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, à la fin du mois de janvier 2018. Quelques semaines plus tôt, au mois de décembre 2017, un arrêté de la préfecture de police des Bouches-du-Rhône daté du 11 décembre 2017 avait ordonné la fermeture pour six mois de la mosquée As-Sounna où officie l’imam.