Les militants de Génération identitaire prévoient de « continuer à patrouiller » dans la semaine « autour du Briançonnais, sur les différentes routes connues pour être des passages de clandestins ». / ROMAIN LAFABREGUE / AFP

Les derniers militants de Génération Identitaire (GI) qui bloquaient, depuis samedi, le col de l’Echelle, dans les Hautes-Alpes, ont annoncé, dimanche 22 avril, qu’ils quittaient les lieux en début d’après-midi.

Romain Espino, un porte-parole de ce groupuscule d’extrême droite a précisé que « depuis son installation », le groupe n’a « pas été en contact avec des migrants ». Toutefois, se félicite-t-il, « la mission est une réussite, nous avons réussi à attirer l’attention médiatique et politique sur le col de l’Echelle ».

Actions à venir

Les militants, approvisionnés « en eau et en nourriture » par « une quinzaine d’habitants de la vallée » n’entendent pas en rester là : « Nous avons prévu cet après-midi un survol avec un avion pour repérer là où il y a une activité de clandestins ou de passeurs », a déclaré M. Espino.

Ils prévoient également de « continuer à patrouiller » dans la semaine « autour du Briançonnais, sur les différentes routes connues pour être des passages de clandestins ».

Cette opération a fait réagir, samedi, sur les bancs de la gauche, dans l’hémicycle de l’Assemblée, en plein débat prolongé sur le projet de loi asile et immigration.