Des bancs gigantesques de minuscules organismes marins, comme le krill, pourraient créer suffisamment de turbulences pour jouer un rôle crucial dans le mélange des eaux océaniques. C’est ce que suggère une étude publiée par des chercheurs à l’université Stanford.

Une série d’expériences conduites en laboratoire montre, en effet, que les courants créés par ces organismes, en groupe, peuvent être jusqu’à cent fois plus importants que ceux qu’ils produisent seuls. En brassant les océans, ils pourraient même participer à attirer le carbone de l’atmosphère vers le fond de l’océan et donc lutter contre le réchauffement climatique.