Le rapport d’activité de Jean-Claude Mailly, qui fait figure de bilan du secrétaire général sortant, a été adopté d’extrême justesse (50,54 %), selon des sources syndicales confirmant une information des Echos. Lors des deux derniers congrès, à Tours (2015) et Montpellier (2011), ce rapport avait été adopté à 97 %, une formalité.

Compte tenu des critiques en interne à l’encontre de Jean-Claude Mailly, le résultat de ce vote était scruté comme thermomètre du mécontentement. Plusieurs sources pronostiquaient de nombreuses abstentions (13 % au final), manière pour les troupes de sanctionner la position de M. Mailly sur les ordonnances travail, jugée trop conciliante.

Lors des deux derniers congrès, à Tours (2015) et Montpellier (2011), ce rapport avait été adopté à 97 %, une formalité.

Compte tenu des critiques en interne à l’encontre de Jean-Claude Mailly, le résultat de ce vote était scruté comme thermomètre du mécontentement.

Plusieurs sources pronostiquaient de nombreuses abstentions (13 % au final), manière pour les troupes de sanctionner la position de M. Mailly sur les ordonnances travail, jugée trop conciliante.

Camouflet

Ce vote à une très courte majorité, qui constitue un camouflet, résume bien les interventions qui ont eu lieu à la tribune depuis le début du congrès à Lille lundi, oscillant pour moitié entre violentes critiques et soutien loyal.

Jean-Claude Mailly quittera la tête de FO vendredi 27 avril après avoir dirigé le syndicat pendant 14 ans. Lors de son dernier discours officiel jeudi, la salle a applaudi mais une partie ne s’est pas levée pour le saluer. Un peu groggy, reconnaissant avoir été « blessé » par certaines des critiques, M. Mailly a expliqué jeudi après son discours, en aparté à quelques journalistes, que cela allait « s’arranger » et que les troupes allaient « retrouver une unité ».

Le vote en faveur de son successeur, Pascal Pavageau, seul candidat en lice, aura lieu vendredi matin.