Vitres brisées, véhicules incendiés et jets de gaz lacrymogènes : des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et plus d’un millier de manifestants encagoulés, près de la gare d’Austerlitz, à la suite de dégradations commises en marge du défilé.

La police a recensé 20 000 personnes dans le défilé syndical, mais également 14 500 personnes hors du cortège déclaré, dont 1 200 membres de la mouvance radicale des black blocs.

Ces violences qui émaillent les défilés du 1er-Mai n’ont rien d’inhabituel. En 2017, ils étaient environ un millier de militants radicaux se réclamant de l’antifascisme, de l’anarchisme ou de l’autonomie en tête de cortège. Ils constituent ce que l’on appelle le « black bloc », en raison de leur tenue entièrement noire, masques ou cagoules compris.

En raison des affrontements qui se poursuivent en tête de cortège et bloquent le défilé, le préfet de police de Paris a demandé au cortège syndical de changer d’itinéraire.