Dans un entretien au magazine Forbes, mardi 1er mai, Emmanuel Macron explique qu’il compte mettre un terme à l’« exit tax ». Cet impôt a été mis en place sous Nicolas Sarkozy en 2012 avec pour objectif de freiner l’exil fiscal, notamment pour la Belgique. L’« exit tax » cible les contribuables transférant leur domicile fiscal hors de France.

Elle est assise sur les plus-values constatées lors du transfert. Selon Le Figaro, cette mesure fiscale vise depuis le 1er janvier 2014 les contribuables détenant un patrimoine en actions et obligations supérieur à 800 000 euros ou détenant au moins 50 % du capital d’une entreprise.

« Les gens sont libres d’investir comme ils le souhaitent », déclare Emmanuel Macron au magazine. « Si vous voulez vous marier, vous ne devriez pas avoir à expliquer à votre partenaire : “Si tu te maries avec moi, tu ne seras pas libre de divorcer.” » « Je suis pour l’idée de pouvoir se marier et être libre de divorcer », a-t-il ajouté.

L’exécutif et l’attractivité de la France

Emmanuel Macron et les membres du gouvernement ont relayé au cours des derniers mois le message « France is back » auprès des dirigeants économiques et financiers internationaux, notamment lors du Forum économique mondial de Davos, le 24 janvier. « Personne ne pourra me soupçonner de ne pas être “business friendly” », a-t-il dit.

L’exécutif met en avant la réforme du code du travail et les différentes mesures fiscales engagées ou annoncées, comme l’allégement de la fiscalité des entreprises, la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et l’instauration d’une « flat tax » pour les revenus du capital.