La préfecture de police s’attendait à la venue de « 500 à 600 » militants radicaux. Le double a convergé à Paris. / CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

Gérard Collomb, le ministre de l’intérieur a rejeté, mercredi 2 mai sur France 2, la polémique naissante sur la réaction des forces de sécurité et l’étendue des dégâts. Il a souligné que les quelque 1 200 militants « black blocs » à l’origine des incidents s’étaient mêlés aux manifestants et que charger aurait provoqué des blessés. « On est en train de regarder l’identité d’un certain nombre de gens, ils seront recherchés et traduits en justice », a-t-il dit.

Il a ajouté que la préfecture de police s’attendait à la venue de « 500 à 600 » militants radicaux et que le double avait convergé à Paris. « Il y a un mouvement qui est puissant », « nous allons nous adapter », a déclaré M. Collomb. « Pour les prochaines manifestations, il y aura encore plus de forces de l’ordre avec la volonté cette fois-ci de séparer totalement les manifestants de ceux qui veulent casser », a déclaré le ministre de l’intérieur.

Les forces de l’ordre ont interpellé 283 personnes en marge de la manifestation du 1er-Mai à Paris, qui a été émaillée de violences et de dégradations, et 109 étaient mardi en garde à vue.