Deux étudiants interpellés samedi en marge de la marche parisienne la « Fête à Macron » vont être présentés à un juge, a-t-on appris lundi 7 mai du parquet de Paris.

Le premier, soupçonné d’avoir jeté un fumigène à l’intérieur d’un camion-régie de la radio Franceinfo et d’avoir lancé des projectiles en direction des forces de l’ordre, a été déféré en vue d’une éventuelle mise en examen mardi par un juge d’instruction, a précisé le parquet.

Le second, placé en garde à vue pour « participation à un rassemblement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations », « dissimulation volontaire du visage lors d’une manifestation » et « refus de prélèvement d’empreintes digitales et d’ADN », va être présenté à un juge des libertés et de la détention. Ce dernier se prononcera sur son éventuel placement en détention provisoire en attendant son jugement en comparution immédiate, le 9 mai.

40 000 personnes à Paris

Initiative de La France insoumise, la marche contre la politique d’Emmanuel Macron a rassemblé 40 000 personnes à Paris selon la préfecture, 100 000 selon ses organisateurs. L’ambiance était festive, quatre jours après un défilé du 1er Mai marqué dans la capitale par des violences et le placement en garde à vue de 102 personnes.

Sept d’entre elles ont été mises en examen samedi pour « dégradations en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations ».