Le parquet de Strasbourg a annoncé mercredi 9 mai l’ouverture d’une enquête préliminaire dans le cadre du décès, en décembre, de Naomi Musenga, 22 ans, prise en charge tardivement par les urgences, après avoir d’abord été moquée au téléphone par une opératrice du SAMU.

« J’ai ouvert une enquête préliminaire du chef de non-assistance à personne en péril et en ai confié l’exécution aux services de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) Grand Est », a indiqué le procureur de la République, Yolande Renzi, dans un communiqué.

L’opératrice du Samu, qui s’était moquée de la jeune femme, a par ailleurs été suspendue mercredi « à titre conservatoire », avait plus tôt annoncé la direction des Hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Un enregistrement audio a été publié il y a plusieurs jours sur le site d’information local alsacien Heb’di, on y entend Naomi Musenga qui contacte le SAMU pour des douleurs et recevoir moqueries et hostilité de la part des répondantes. Un document dont l’authenticité a été confirmée par l’hôpital qui a pris en charge la patiente.