L’UNSA et la CFDT rencontrent tour à tour vendredi 11 mai la ministre des transports Elisabeth Borne, pour de nouvelles discussions autour de l’avenir de la SNCF, alors que le mouvement social commencera sa dix-neuvième journée de grève dimanche.

Les deux centrales réformistes travaillent sur plusieurs dizaines d’amendements susceptibles d’être adoptés au Sénat, où le nouveau pacte ferroviaire sera examiné à partir du 23 mai. « On va participer et proposer des amendements » au projet de loi, ont fait savoir les représentants syndicaux avant de rencontrer Mme Borne.

Seuls deux syndicats sur les quatre représentatifs (CGT, UNSA, SUD et CFDT) ont accepté de se rendre à ce rendez-vous, la CGT et SUD ayant décliné l’invitation.

Référendum du 14 au 21 mai

La rencontre intervient quatre jours après celle de l’intersyndicale avec le premier ministre Edouard Philippe, suivie de l’annonce d’une consultation par référendum des cheminots du 14 au 21 mai, afin de « savoir si oui ou non ils sont d’accord avec cette réforme ».

Guillaume Pepy, le président du directoire de la compagnie ferroviaire, a dénié toute légitimité à l’initiative. Dans un entretien au Parisien, il estime que « personne ne peut confisquer le débat et le vote au Parlement ».