Lewis Hamilton s’est imposé lors du Grand Prix d’Espagne. / PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP

Deux semaines après son succès surprise en Azerbaïdjan, qui lui avait permis de renouer avec la victoire, Lewis Hamilton a récidivé, dimanche 13 mai, lors du Grand Prix d’Espagne. Le pilote britannique (Mercedes) s’est imposé à Barcelone devant son coéquipier finlandais, Valterri Bottas et la Red Bull de Max Verstappen. Si Ferrari réalise la mauvaise opération du jour, avec une 4e place pour Sebastian Vettel, le Français Romain Grosjean a provoqué un accident dès le premier tour, étant forcé à l’abandon, ainsi que deux concurrents.

Après trois premières courses frustrantes, Hamilton, en tête du Championnat du monde depuis le Grand Prix d’Azerbaïdjan, voit son avance sur le pilote allemand de la Scuderia portée à 17 unités. « Aujourd’hui, j’ai senti la synergie avec la voiture qui manquait depuis le début de l’année, a réagi le quadruple champion du monde. A l’avenir, c’est nous qui allons mettre la pression » aux rivales Ferrari et Red Bull.

Parvenu à prendre la deuxième place au premier virage, Sebastian Vettel a pâti d’un mauvais choix stratégique de son équipe, son second arrêt aux stands – au 42e tour, sous régime de voiture de sécurité virtuelle – lui faisant perdre deux positions. Très attendu par son public, l’Espagnol Fernando Alonso a terminé le Grand Prix à la huitième position, à un tour du vainqueur.

La course a été neutralisée entre le premier et le sixième tours à la suite d’un tête-à-queue dans le troisième virage du Français Romain Grosjean (Haas), qui est venu heurter l’Allemand Nico Hülkenberg (Renault) et l’autre tricolore Pierre Gasly (Toro Rosso). Tous les trois ont été contraints à l’abandon, et l’incident sera examiné par les commissaires après la course.

Le troisième Français, Esteban Ocon (Force India), n’a pas connu sort meilleur. Il a été contraint de s’arrêter au 39e tour, victime d’un problème de moteur.