L’université de Rennes était occupée depuis près d’un mois avant d’être évacuée lundi 14 mai par la police. | DAVID VINCENT / AP

Après Tolbiac à Paris, Saulcy à Metz ou encore le Mirail, à Toulouse, c’est au tour de l’université Rennes-II d’être évacuée par la police, lundi 14 mai, a annoncé son président, Olivier David. L’intervention policière s’est déroulée sans heurts, après près d’un mois d’occupation pour s’opposer au projet de réforme de l’université, a précisé M. David dans un communiqué.

« Après plus de quatre semaines de blocage de l’établissement, j’ai dû faire appel aux forces de l’ordre pour procéder à l’évacuation des locaux occupés depuis le début du mois d’avril. L’intervention a eu lieu ce lundi 14 mai à 4 h 30. Elle s’est déroulée dans le calme et sans incident. »

L’UNEF dénonce « la lâcheté de l’intervention policière »

De son côté, l’UNEF a condamné « fermement la lâcheté de l’intervention policière qui a eu lieu cette nuit ». « Nous prenons acte que la direction de l’université n’a donc aucune parole, participant elle-même à l’évacuation », écrit le syndicat étudiant sur Twitter.

Mais pour M. David, cette décision de faire évacuer Rennes-II « s’est imposée suite à l’impossibilité de négocier avec l’assemblée générale étudiante et les organisations représentatives des étudiants ».