Romain Lacombe (en 2013), cofondateur de la start-up Plume Labs, qui aide à mieux se protéger de la pollution de l’air. / Nacho Bonilla

Étudier et vivre aux Etats-Unis ont été pour Romain Lacombe, 33 ans, des phases-clés dans la construction de son parcours professionnel. D’abord parce que son master au MIT « était très axé sur l’application et l’approche empirique », mais aussi parce qu’il y a pris conscience que la création d’entreprise « pouvait être une profession ». « A l’issue de mon master, j’ai travaillé pour la Banque mondiale à Washington. Les projets les plus intéressants que je voyais passer étaient tous des projets de start-up », se souvient-il. D’ailleurs, après avoir lancé un premier projet d’application de géolocalisation, cet ingénieur diplômé de ­Polytechnique et des Ponts et Chaussées revient en France, convaincu qu’il faut développer l’accès aux données (open data) pour encourager le développement durable.

Il rédige pour le compte du ministère de l’économie numérique un rapport sur l’accès aux données publiques puis intègre la mission Etalab, rattachée au cabinet du premier ministre pour travailler à l’élaboration du site Data.gouv.fr. « Il me manquait un lien avec l’innovation », dit-il. En préparant le Marathon de Paris, au milieu des pots d’échappement, lui vient l’idée qui sera à l’origine de Plume Labs : alerter sur les fléaux de la pollution de l’air.

Une idée qui a fait son chemin. Elle a compté parmi les « ambassadeurs de la French Tech » à la COP21, en décembre 2015. « Notre petite contribution à ce sommet historique ? Nous avons publié la première carte qui prédit les niveaux de pollution heure par heure dans plus de 220 villes du monde grâce à des algorithmes prédictifs », lit-on sur le site de la start-up, qui emploie une vingtaine de salariés aux profils variés. Présente dans 65 pays avec l’application Plume Air Report, la firme vient de lancer les précommandes de Flow, un ­capteur individuel nomade de qualité de l’air.

« Le Monde » aide les jeunes à s’orienter vers les études supérieures

Alors que les lycéens vont commencer, le 22 mai, à recevoir des réponses concernant leurs vœux d’orientation formulés de janvier à mars sur la nouvelle plate-forme d’admission post-bac, Parcoursup 2018, Le Monde Campus propose reportages, décryptages, tchats, à retrouver dans ses sous-rubriques Parcoursup APB et Etudes supérieures.

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