FAUX

Selon les militants anti-avortement, l’IVG serait néfaste pour la santé reproductive des femmes et, dans de nombreux cas, les empêcherait de mener à terme une grossesse désirée. « L’IVG par aspiration peut endommager les organes de reproduction et provoquer des problèmes à long terme qui mettent en jeu de futures grossesses. Les femmes qui se font avorter sont plus susceptibles d’avoir des grossesses extra-utérines, des problèmes de stérilité, de faire des fausses couches ou des accouchements prématurés, que les femmes qui n’ont pas subi d’avortement », lit-on ainsi sur le site partisan IVG.net.

Des assertions contredites par un document émanant du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, paru en 2016. Il est ainsi relevé que l’IVG instrumentale n’est pas associée à une augmentation du risque d’infertilité ultérieure. Les maux associés par les militants anti-IVG à l’avortement sont, eux aussi, écartés par la science. Le risque de décès est, en France, de l’ordre de moins de 1 femme pour 100 000, soit un chiffre largement inférieur au risque de décès lors d’un accouchement.

Cet article fait partie d’une série d’idées reçues sur l’avortement