Moins de 24 heures après avoir annulé son sommet avec Kim Jong-un, Donald Trump a surpris, vendredi 25 mai, en affichant son optimisme sur les discussions avec Pyongyang, évoquant le possible maintien du sommet du 12 juin.

« Nous leur parlons en ce moment », a-t-il déclaré depuis les jardins de la Maison Blanche. « Ils veulent vraiment le faire. Nous aimerions le faire », a-t-il ajouté, interrogé sur la possibilité de cette rencontre. « Nous verrons ce qui va se passer », a-t-il encore dit, reprenant une formule maintes fois répétée, avant de lancer, sans autre précision, que la rencontre « pourrait même avoir lieu le 12 [juin] ».

Depuis le Pentagone, le secrétaire à la défense, Jim Mattis, a déclaré qu’il y avait « peut-être de bonnes nouvelles » à propos d’un sommet entre les Etats-Unis et la Corée du Nord.

Il a déclaré que les diplomates travaillaient pour remettre le sommet sur les rails et a rappelé que le récent échange entre le président Donald Trump et la Corée du Nord, faisait partie du jeu de donnant-donnant dans le cadre de négociations.

La réaction initiale de la Corée du Nord à l’annulation de vendredi a été plutôt mesurée. Si le premier vice-ministre des affaires étrangères, Kim Kye-gwan, a parlé de décision « extrêmement regrettable », il a laissé la porte ouverte en déclarant que Pyongyang était prêt à « s’asseoir face à face, à tout moment et de quelque manière que ce soit, pour résoudre le problème ».