La détresse de Stan Wawrinka, éliminé dès le premier tour de Roland-Garros, le 28 mai 2018. / Christophe Ena / AP

Guillermo Garcia-Lopez bat Stan Wawrinka (n° 30) : 6-2, 3-6, 4-6, 7-6 (7/5), 6-3

La foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit. Enfin si, parfois. En 2014, Stan Wawrinka était battu au premier tour de Roland-Garros par l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez. Le Suisse sortait alors d’une période très faste après avoir remporté son premier tournoi du Grand Chelem, en Australie, puis son premier Masters 1 000 à Monte-Carlo. Quatre ans plus tard, le vainqueur de l’édition 2015 et finaliste en 2017, recroisait la route de Garcia-Lopez. Pour le même résultat. A sa décharge, Wawrinka a été opéré du genou en août 2017 et peine à retrouver son meilleur niveau. Après six jeux dans la première manche, il a d’ailleurs fait appel à des kinés pour masser son genou gauche. Le Vaudois pensait avoir fait le plus dur en menant deux sets à un, mais la perte de la 4e manche au jeu décisif va relancer son adversaire, qui s’imposera en cinq sets.

Benoît Paire bat Roberto Carballes Baena : 6-3, 6-7 (3/7), 7-6 (11/9), 6-1

Nouveau look pour nouveaux résultats ? Un peu trop tôt pour le dire, mais c’est un Benoît Paire blond platine qui s’est qualifié pour le deuxième tour. Le Français (51mondial) a battu l’Espagnol Roberto Carballes Baena en quatre sets. Face au 76e joueur mondial, Paire a fait du Paire entre quelques coups brillants et quelques passages à vide. Il devra faire preuve d’une autre constance mercredi face à Kei Nishikori. De retour de blessure, le Japonais retrouve son meilleur niveau comme le prouve sa récente finale à Monte-Carlo.

Marco Trungelliti bat Bernard Tomic : 6-4 5-7, 6-4, 6-4

Dimanche, il roulait en direction de Barcelone. Eliminé au dernier tour des qualifications, l’Argentin Marco Trungelliti pensait passer quelques jours de vacances en Catalogne avec sa famille. Et puis, une cascade de forfaits s’est abattue sur Roland-Garros et Trungelliti (seulement neuvième dans la liste des repêchés potentiels) a repris le chemin de Paris (à lire son histoire sur notre blog du tournoi). Un jour et mille kilomètres plus loin, le lucky loser a disposé de l’Australien Bernard Tomic en quatre sets. Même pas fatigué.