Dominic Thiem affronte « Sasha » Zverev pour une place dans le dernier carré. / THOMAS SAMSON / AFP

LE MATCH À NE PAS RATER. Dans la série « Les Héritiers », je demande les originaux. Ceux de la fameuse « Next Gen » vilipendée par Fabio Fognini, qui en bon Italien qu’il est, demandaient qu’ils « mangent encore des pâtes, courent et gagnent des matchs » avant d’être érigés en stars. Les deux joueurs qui s’affrontent mardi en quart de finale du tournoi parisien sont ceux de la nouvelle génération qui ont le mieux mis en application ces consignes. Pour les pâtes, on ne sait pas, mais en ce qui concerne courir et gagner des matchs, Alexander Zverev et Dominic Thiem ont de quoi voir venir. Tous deux dans le top 10, ce sont les joueurs qui ont le plus inquiété Rafael Nadal cette saison sur l’ocre.

Dans ce quart de finale – le premier pour « Sasha » – du tournoi parisien, les balles devraient pleuvoir, tant le jeu des deux jeunes germanophones – Thiem est autrichien, Zverev allemand – leur permet de ne jamais rien lâcher sur le court. « Bien sûr, je m’attends à un autre match en cinq sets », a souri Zverev, déjà passé par là lors de ses trois tours précédents. Thiem, lui, a globalement maîtrisé sa première semaine, passant deux heures et demie de moins sur le court que son adversaire. Et il salive déjà à l’idée de croiser celui avec lequel il est censé prendre la relève du tennis mondial.

« Je pense qu’aussi bien en Autriche qu’en Allemagne, c’est le match que tout le monde attendait. Nous espérons qu’il sera légendaire. »

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GARDER ÉGALEMENT UN ŒIL SUR. Toutes les autres rencontres, il y en a de moins en moins.

  • L’HISTOIRE DU JOUR

« Vous savez, je ne suis pas sûre de regarder le match, parce que ma réservation AirBnB a expiré qu’il faut que j’aille m’installer à l’hôtel ». Après son impressionnante victoire contre la numéro 2 mondiale, Carolina Woznicacki, la jeune Russe Daria Kazatkina a expliqué ne pas être certaine de regarder le match des revenantes Serena Williams - Maria Sharapova en raison de soucis techniques. N’ayant pas forcément imaginé poursuivre sa route jusqu’aux quarts de finale, la jeune femme et son entourage avaient choisi de réserver un appartement jusqu’à lundi via la plateforme de location d’appartements. Et a donc dû déménager lundi après sa victoire.

  • LA PHRASE DU JOUR
« Non, je ne suis pas né sur la terre battue, ce n’est pas vrai. »

Le mythe nadalien, fondé sur une naissance un jour de juin 1986 sur un court de terre battue, s’est retrouvé battu en brèche. Le coupable ? « Rafa », qui a tenu à préciser après sa victoire difficile – à l’échelle de son tournoi – contre Maximilian Marterer (6-3, 6-2, 7-6 [7-4]) qu’il n’était « pas un joueur typique de terre battue » et avait « eu des succès sur toutes les surfaces ». Un peu plus et il annonçait qu’en fait, il déteste la terre battue.

LE CHIFFRE DU JOUR

On aurait pu choisir 32, comme le nombre de bougies soufflées dimanche par Nadal. Mais on est comme ça, à Troisième balle, on préfère les chiffres ronds. Et comme celui-ci est impressionnant (pour seulement 187 défaites).

  • L’IMAGE DU JOUR

Au revoir Roland. / BENOIT TESSIER / REUTERS

Il devait redorer le blason du tennis féminin. Au lieu de cela, le match entre Serena Williams et Maria Sharapova s’est achevé avant-même de commencer. Quelques minutes avant l’entame de la rencontre, l’Américaine a annoncé, lors d’une conférence de presse improvisée, qu’elle ne pouvait disputer la rencontre face à sa meilleure ennemie, en raison d’une douleur au pectoral droit l’empêchant de servir.

  • CELUI QUI SAIT PARLER AU PUBLIC

Comment s’assurer du soutien de la foule parisienne ? La recette en quelques mots, par Juan-Martin Del Potro.