Tout le monde se souvient du match de qualification à la Coupe du monde 2010 entre la France et l’Irlande. Thierry Henry remet la balle à William Gallas, qui marque le but d’égalisation, et la France est qualifiée. Sauf que le but n’aurait pas dû être validé puisque Thierry Henry a touché le ballon de la main.

C’est pour éviter ce genre d’erreurs que l’arbitrage vidéo, qu’on appelle aussi VAR, pour « vidéo assistant referee », a été mis en place depuis 2016 dans plusieurs ligues : en Italie, en Allemagne, au Portugal ou encore en Australie. Aujourd’hui, les premières statistiques sont disponibles et, alors que l’arbitrage vidéo s’apprête à être utilisé pour la première fois en Coupe du monde, elles permettent déjà de poser une question délicate : cet arbitrage vidéo est-il efficace ?

Les épisodes précédents de notre série « Datafoot » :
- Episode 1 : comment la peur du ridicule explique la plupart des penalties ratés