Lancé en décembre 2011, Autolib’, le service d’autopartage de voitures électriques vit ses dernières heures. Dans une interview au Parisien, vendredi 15 juin, la maire PS du 12e, Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole annonce qu’elle va proposer de résilier le contrat avec le groupe Bolloré, lors du prochain comité syndical, le 21 juin.

« En rompant il y a un mois la procédure de conciliation et en exigeant le versement par les communes de sommes astronomiques, le groupe Bolloré ne nous a pas laissé le choix » et « les communes de la métropole ne verseront pas les 233 millions d’euros que le groupe Bolloré exige », précise dans un communiqué Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat.

L’exécutif parisien est en froid avec le groupe Bolloré depuis que celui-ci lui a demandé, ainsi qu’aux autres collectivités utilisatrices du service, d’éponger la majorité de la dette d’Autolib’. Une exigence « abracadabrantesque » pour Mme Hidalgo, qui a promis d’« expertiser le pourquoi de cette somme ».

Mme Hidalgo avait réuni lundi après-midi plusieurs constructeurs, loueurs et start-up du secteur automobile avaient participé à la réunion à l’hôtel de ville, comme « Renault, PSA, BMW, Volkswagen, Daimler, Drivy, Ubeeqo, Zipcar, Citiz, Communauto, Car2Go, Vulog, Zencarz, Sixt, Hertz et Clem’» pour discuter d’alternatives au service d’autopartage Autolib’.