YouTube Music et YouTube Premium sont proposées dès 9,99 euros par mois. / YouTube

YouTube Music et YouTube Premium étaient déjà disponibles dans certains pays, notamment aux États-Unis. Depuis le 18 juin, ces services proposés par la plateforme de partage de vidéos ont été étendus à douze nouveaux pays, dont la France.

YouTube Music est comparable aux plateformes de streaming musical déjà existantes comme Spotify, Deezer ou Apple Music. Il s’agit d’un service d’écoute de clips musicaux, facturé 9,99 euros par mois, mais aussi d’albums ou performances en direct, et, promet YouTube, quelques morceaux exclusifs. Comme chez la concurrence, il est possible de créer des playlists. Le tout sans publicité.

YouTube, sans publicités

L’offre YouTube Premium – anciennement YouTube Red, et proposée pour douze euros mensuels –, comprend l’offre Music, mais y ajoute le fait de pouvoir regarder n’importe quel contenu YouTube sans publicité et le télécharger pour le regarder plus tard, directement depuis le site, et YouTube Originals. Ce dernier est un ensemble de films et émissions exclusives, à la Netflix. On y trouve notamment depuis mai la série Cobra Kai, inspirée du film Karaté Kid.

Avec ces deux offres payantes, YouTube espère rattraper son retard sur les autres acteurs du streaming. L’avance de ces derniers est pourtant considérable. Selon les derniers chiffres communiqués, datant de février 2018, Spotify compte pas moins de 75 millions d’abonnés payants, et 170 millions d’utilisateurs mensuels actifs. Netflix, de son côté, revendiquait en janvier un peu plus de 117 millions d’abonnés. YouTube a cependant un avantage : une part significative de ses utilisateurs l’utilise déjà pour écouter de la musique. Dans son rapport 2017, la Fédération internationale de l’industrie phonographique, un organisme représentant l’industrie du disque, expliquait que 46 % de la consommation de musique en streaming provenait de YouTube.

YouTube Premium pourrait également être un moyen de compter, à terme, sur d’autres sources de revenus que la publicité, plus fluctuante que les abonnements. Ces derniers mois, la plateforme a en effet été la cible de nombreuses critiques quant à sa modération des contenus, amenant des annonceurs à la boycotter à plusieurs reprises.