Selon Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, les dates de grève seront fixées en fonction des « dates de réunions de l’entreprise ». / JACQUES DEMARTHON / AFP

La CGT-Cheminots, qui réunissait mercredi 20 juin sa commission exécutive afin de décider de la poursuite de la contestation au projet de réforme de la SNCF, a acté qu’elle « appellera régulièrement à la grève en juillet et août », selon son secrétaire général, Laurent Brun.

Les journées de grève « pourront être calées sur les départs en vacances, mais ne le seront pas exclusivement et majoritairement » car « ce n’est pas notre cible principale », a précisé Laurent Brun, expliquant qu’il y aura « beaucoup d’autres dates » qui vont correspondre à « des dates de réunions de l’entreprise » SNCF et qui « ne sont pas confirmées » à ce jour.

« Les premières dates de grève concerneront la première semaine de juillet et seront annoncées fin juin, de façon à permettre une mobilisation la plus unitaire possible » avec les autres syndicats de la SNCF, a souligné M. Brun.

L’UNSA et la CFDT arrêtent le mouvement

Le premier syndicat de la SNCF pourrait être rejoint par SUD, qui a fait savoir mardi 19 juin qu’il souhaitait rester mobilisé pendant certaines dates à déterminer, « dans une unité syndicale que je souhaite la plus large possible », selon Erik Meyer, secrétaire fédéral de SUD-Rail.

En revanche, l’UNSA et la CFDT souhaitent stopper leur participation à un mouvement de grève après le 28 juin, date de fin de la grève unitaire des cheminots contre la réforme ferroviaire. « Je souhaite que ce soit fini parce que je pense que ce n’est pas une bonne image du syndicalisme si ça devait se poursuivre en juillet, et ce n’est plus de cette façon-là qu’on pourra peser dans la réforme ferroviaire », a notamment dit Laurent Berger sur CNews.

La CGT-Cheminots demande notamment au gouvernement de « geler le nouveau plan de baisse du fret ferroviaire » que prévoit la direction de la SNCF, a annoncé l’organisation dans un communiqué. Le syndicat souhaite aussi que le patronat de la branche ferroviaire « identifie les contraintes spécifiques aux métiers ferroviaires et ouvre une négociation sur les contreparties apportées aux cheminots ». La CGT demande également à la direction de la SNCF de « changer d’orientation sur plusieurs points de sa politique afin de gommer quinze ans de dérives ».