Le Syndicat Autolib’ Vélib’ métropole (SAVM) a voté, jeudi 21 juin, la résiliation du contrat avec le groupe Bolloré. / BENOIT TESSIER / REUTERS

Le Syndicat Autolib’ Vélib’ métropole (SAVM) a voté, jeudi 21 juin, la résiliation du contrat avec le groupe Bolloré, une décision qui doit entraîner l’arrêt du service de voitures électriques en libre-service à Paris dans les prochains jours.

Les élus de la centaine de communes adhérentes du syndicat ont entériné jeudi la proposition de sa présidente Catherine Baratti-Elbaz de « refuser de procéder au versement de la compensation financière demandée par le délégataire », refus qui acte la résiliation du contrat.

Le service Autolib’ ne sera « ni repris en régie par le syndicat, ni confié par convention de délégation de service public à un autre délégataire », précise la délibération du SAVM.

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Un coût de résiliation de moins de 100 millions d’euros

Pour éponger le déficit prévisionnel accumulé par le service, le groupe Bolloré demande à Paris et aux communes de banlieue 233 millions d’euros, une somme que conteste le syndicat.

Lancé en 2011, le service Autolib’, qui compte près de 150 000 abonnés actifs, a vu sa trajectoire financière dérailler au fil de problèmes dans la gestion du parc de voitures et d’un nombre de locations insuffisant.

La présidente du syndicat a estimé à « moins de 100 millions d’euros » le coût de la résiliation, qui comprendra notamment le rachat des bornes sans logiciel au groupe Bolloré à hauteur de 15 millions d’euros.