A Salies-de-Bearn, dans le sud de la France, le 13 juin. / BOB EDME / AP

Quatre cent trente millions d’euros. C’est le coût évalué par la Fédération française de l’assurance (FFA) pour les 214 000 sinistres provoqués par les inondations et les orages qui ont touché, entre le 25 mai et le 14 juin, une grande partie de la France.

Outre les « inondations, coulées de boue, dommages électriques, impacts sur les carrosseries, pertes d’exploitation », les agriculteurs ont été « particulièrement touchés » ; les orages de grêle ayant « détruit plusieurs milliers d’hectares de vignes ». « Les pluies torrentielles ont généré un excès d’eau dans les parcelles, affectant principalement les grandes cultures (colza, blé, orge) », détaille la FFA, qui mentionne la « diversité des dégâts » provoqués.

« Développer la culture de la prévention »

Les assureurs rappellent que les sinistres concernant les dommages aux biens sont couverts par les contrats d’assurance de dommages et par la garantie dommages tous accidents du contrat d’assurance auto.

Les dommages agricoles sont, eux, couverts par les contrats multirisques climatiques sur récoltes (MRC) et les contrats grêle.

Par ailleurs, les assureurs travaillent « actuellement avec le gouvernement à une modernisation du régime des catastrophes naturelles », explique Bernard Spitz, président de la FFA, afin de « développer la culture de la prévention, de généraliser la prise en charge des frais de relogement, de simplifier le mode de fonctionnement des franchises pour les particuliers et de les plafonner pour les professionnels ». Des propositions devraient être finalisées d’ici à la fin de l’année.