La France connaîtra mercredi et jeudi son dernier épisode de grève unitaire CGT-UNSA-SUD-CFDT en pointillé – deux jours sur cinq –, démarrée il y a trois mois, contre la réforme ferroviaire. / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

La mobilisation contre la réforme ferroviaire continue pour SUD-Rail. Le troisième syndicat de la SNCF, qui réunissait mardi 26 juin son conseil fédéral, a décidé d’appeler les cheminots à faire grève « les 6 et 7 juillet », soit au début des vacances scolaires.

« En cohérence avec notre mandat précédent, nous appelons à la poursuite de la lutte pour le retrait du pacte ferroviaire », a déclaré Fabien Dumas, secrétaire fédéral de SUD-Rail. Les vendredi 6 et samedi 7 juillet, les cheminots « débattront en assemblées générales de la suite à donner au mouvement pour gagner », a-t-il ajouté.

De son côté, le premier syndicat de la SNCF, la CGT-Cheminots, avait déjà indiqué le 20 juin qu’il « appellera[it] régulièrement à la grève en juillet et août ». Les journées de grève « pourront être calées sur les départs en vacances, mais ne le seront pas exclusivement et majoritairement », car « ce n’est pas notre cible principale », avait précisé son secrétaire général, Laurent Brun.

« Suspension » de la grève pour la CFDT

La CFDT-Cheminots a, en revanche, décidé, mardi en conseil national, une « suspension » de la grève jeudi, à l’issue du dernier épisode de deux jours sur cinq, et « pendant toute la période estivale », a annoncé l’un de ses responsables.

« L’idée est de pouvoir garder des ressources de mobilisation à la rentrée », car « les négociations sociales à venir seront longues et complexes » au sein de la SNCF et de la branche ferroviaire, a expliqué Sébastien Mariani, secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots, quatrième syndicat de la SNCF.

La France connaîtra, mercredi et jeudi, son dernier épisode de grève unitaire CGT-UNSA-SUD-CFDT en pointillé – deux jours sur cinq –, démarrée il y a trois mois, contre la réforme ferroviaire. L’adoption par le Parlement de la réforme de la SNCF, qui doit maintenant être promulguée, a, en effet, laissé les syndicats divisés sur la suite à donner au mouvement.